
Codex, le point sur l'outsider des IA de développement
OpenAI a récemment lancé Codex, un agent d’assistance au développement intégré à l’écosystème GitHub. Moins médiatisé que GitHub Copilot ou Cursor, il intrigue par sa capacité à automatiser certains processus. Est-il pour autant un vrai game-changer ? État des lieux, entre promesses et limites.
Une approche plus agent que copilote
Codex agit davantage comme un assistant global que comme un simple outil de complétion. Il peut lire un dépôt entier, exécuter du code dans un environnement isolé, générer des tests, et proposer des pull requests. Ce fonctionnement en mode « agent » vise une automatisation plus poussée, mais peut aussi introduire des lenteurs ou des comportements excessifs pour des tâches simples.
Des gains de productivité… à nuancer
Sur des projets simples ou pour des tâches bien délimitées, Codex peut faire gagner du temps. Il gère efficacement les corrections de style, le nettoyage de code ou les automatisations récurrentes. Mais certains retours pointent des limites : latences élevées, analyse trop large, ou réponses décalées. Exemple courant : une simple question HTML du type « un article peut-il être dans un a ? »
entraîne parfois un scan complet du dépôt — sans réelle valeur ajoutée.

Un outsider face à Cursor, Copilot et Claude
Comparé à des outils comme Cursor, GitHub Copilot ou Claude 3, Codex affiche des points forts… mais aussi des lacunes. Sa force réside dans son intégration avec GitHub et sa capacité à modifier un projet entier. À l’inverse, il est jugé moins réactif, parfois imprécis, et beaucoup moins adapté à de l’assistance continue via un IDE local.
Un tarif compétitif pour les abonnés
Codex est inclus dans l’abonnement ChatGPT Plus, ce qui constitue un avantage tarifaire net par rapport à Cursor ou Copilot Pro. Pour les utilisateurs déjà abonnés, tester Codex ne coûte rien de plus, même si les usages doivent rester ciblés pour être efficaces.
Cas d’usage recommandés
Codex fonctionne mieux pour :
- corriger des erreurs triviales ou du formatage,
- créer des fichiers de test à partir d’un fichier source,
- automatiser des PR simples,
- tracer des erreurs sur des projets de taille moyenne.
Il est en revanche moins fiable sur les architectures complexes ou sur du développement stratégique sans supervision humaine.
Conclusion : utile, mais pas incontournable
Codex est un outil intéressant pour automatiser des tâches spécifiques ou maintenir un projet bien structuré. Son approche « agent cloud » le distingue de la concurrence, mais elle engendre aussi des contraintes. À ce stade, Codex reste un complément ponctuel plus qu’un compagnon de développement quotidien.
Codex peut-il remplacer un IDE ou une IA copilote ?
Non. Il reste moins adapté à un usage en temps réel ou à la navigation dans un projet depuis un éditeur. Il complète, mais ne remplace pas un IDE ou Cursor.
Pourquoi Codex est parfois lent à répondre ?
Il lit parfois l’ensemble du dépôt même pour des questions simples, ce qui allonge inutilement le temps de réponse.
Codex est-il inclus gratuitement dans l’abonnement ChatGPT ?
Oui, pour les abonnés à ChatGPT Plus. C’est un bon point pour l’expérimenter sans surcoût.
Dans quels cas utiliser Codex est-il pertinent ?
Sur des projets limités, pour automatiser des tests, du nettoyage de code ou des pull requests simples. Moins pertinent pour la conception ou le développement lourd.